La médiation est un processus par lequel un tiers indépendant permet à des parties en litige, au travers d’échanges entre elles, d’exprimer et confronter leurs points de vue et de rechercher avec son aide une solution au conflit qui les oppose.
La médiation est, comme arbitrage, un mode alternatif de règlement des différends. S’il se rapproche de l’arbitrage par certains côtés, il s’en distingue par d’autres.
Comme pour l’arbitrage, la médiation est fondée sur la seule volonté des parties qui décident d’un commun accord de recourir à un tiers . Le médiateur, comme l’arbitre, ne dispose d’aucun pouvoir d’instruction . Il ne peut non plus obliger les parties qui restent maîtresses de leur litige.
A la différence de l’arbitre cependant, le médiateur ne rend pas de décision à l’issue de la procédure . Il accompagne les parties pour les aider à trouver elles-mêmes la solution.
La médiation, même institutionnelle, permet d’éviter le procès et son formalisme en privilégiant l’échange et l’expression que la salle d’audience ne permet pas. Elle permet aux parties de construire ensemble la solution afin de la mieux intégrer, plutôt que de se la voir imposer de l’extérieur. Elle présente aussi l’intérêt de la discrétion.
La médiation civile – puisqu’il ne s’agit que de celle-là – jusqu’alors conventionnelle, est entrée dans le domaine judiciaire par la loi du 8 février 1995 et le décret du 22 juillet 1996, et a fait l’objet de textes ultérieurs plus spécifiquement consacrés aux problèmes familiaux.
La médiation est donc désormais applicable à tous les conflits qu’ils aient pris ou non une forme judiciaire.
La médiation est basée sur les principes de communication et de négociation en vue de la résolution des problèmes.